Hans Silvester est un photographe né le 2 octobre 1938 à Lörrach en Allemagne.
Ses parents lui offrent son premier appareil photographique pour son quatorzième anniversaire. La photographie le passionne déjà mais ce sont les voyages qui lui donneront le goût du reportage. Après avoir obtenu un diplôme à l’école de Fribourg en 1955, il voyage à travers l’Europe et s’arrête en Camargue. De ce dernier lieu, il publie en 1960 un reportage légendé par des textes de Jean Giono qui lui procure un succès immédiat.
En 1962, il s’installe en Provence mais continue à parcourir le monde : Amérique du Sud (pour un reportage à caractère humanitaire), États-Unis (où il reste six mois), Amérique centrale, Japon, Portugal, Égypte, Tunisie, Hongrie, Pérou, Italie, Espagne. Il rejoint l’agence Rapho en 1965 et inaugure en 1977 le premier numéro du magazine Géo avec une chronique d’un village du Pays basque.
A la fois photographe animalier sur des thématiques variées telles les pigeons, les chevaux de Camargue, les oiseaux, les chats et chiens des îles grecques, etc., il est aussi le photographe d’une tradition singulière : la pétanque, les épouvantails, les cerfs-volants, etc.
A partir des années 1980, Hans Silvester oriente son travail vers le militantisme environnemental. Il photographie alors tous les parcs naturels d’Europe, dénonce les ravages de la déforestation en Amazonie, publie un long reportage sur la rivière Calavon sous le titre « la rivière assassinée », s’intéresse à l’exploitation de la forêt en Amérique du Nord.
Hans Silvester est un photographe à qui on doit récemment un témoignage photographique sur la vie des femmes du désert et un autre sur les peuples de la vallée de l’Omo.