Vincent Bebert, né en 1980 à l’Hay-les-Roses dans le Val de Marne, dans une famille d’artistes peintre. Ayant entamé dès l’an 2000 une formation aux Beaux-Arts du Mans, il sort diplômé des Beaux Arts de Versailles en 2003, et obtient une Maîtrise d’Arts Plastiques à la Sorbonne en 2007. Bien que son travail fût déjà marqué par la touche personnelle du peintre, ce sont davantage les diverses rencontres au cours de sa carrière qui inspirèrent son travail de création.
En 2004, il découvre l’œuvre de Pierre Tal Coat, peintre de la modernité largement influencé par les mouvements artistiques qui marquèrent le début du XXème siècle, tel l’impressionnisme ou le fauvisme. De cet artiste il s’inspira du travail de la couleur, de la touche épaisse et marquée des impressionnistes. Puis l’année suivante il fit la rencontre d’Alexandre Hollan, artiste peintre travaillant sur deux thèmes majeurs depuis le début de sa carrière : les arbres et les “vies silencieuses”. C’est donc sous le parrainage de ce dernier, que Vincent Bebert se présenta au prix Antoine Marin (Arcueil) en 2010 et 2011.
Pleinairiste des temps modernes, Vincent Bebert travaille au plus près de ses sources d’inspirations, la nature, la vie, et les arbres, qu’il peut étudier à son bon vouloir lors de ses séjours chez son mentor, Alexandre Hollan. En effet vivant entre Paris et les garrigues du Languedoc, ce dernier permet régulièrement à Vincent Bebert de se ressourcer au sein d’un environnement propice à la création.
Jusqu’en 2012, l’artiste broie lui-même ses pigments ce qui renforce d’autant plus la proximité avec son travail empreint de naturel, en harmonie avec son environnement. Alexandre Hollan le décrit d’ailleurs comme une « peinture vivante » lorsqu’il rentre de ses séances de peintures. Vincent Bebert aborde donc divers sujets et touche le monde de l’art par son travail intense et percutant. Yves Michaud, célèbre philosophe et écrivain de notre temps, pour qui le milieu de l’art fut un puit sans fond d’interrogations et de débats, lui consacra un ouvrage paru récemment en juin 2018 aux Éditions Somogy.
« Figuratif autant qu’abstrait, abstrait autant que figuratif, travaillant souvent au corps à corps avec la nature et dans la nature, Vincent Bebert, né en 1980, témoigne des ressources que la peinture offre de nouveau aux artistes pour s’exprimer. Intense, vibrante, tourmentée et cependant apprivoisée et raffinée, la peinture de Vincent Bebert étonne et fascine. » Yves Michaud
