Né à Paris en 1938, Marcel Robelin vivait et travaillait à Nîmes, jusqu’à sa mort en  2013.

En 1971 obtient le prix du Salon des Réalités Nouvelles à Paris. Il est professeur d’arts plastiques à l’Ecole des Beaux-Arts de Nîmes de
1998 à 2003.
Marcel Robelin trouve toute l’unité de son art dans le support et les matériaux utilisés pour son travail. Il choisit le papier kraft pour l’idée de force que son nom, son aspect et son faible coût impliquent et la cendre pour l’originalité de son pigment. Il nous donne à voir toute une palette fixée par l’acrylique et dont « les couleurs ne passent pas, car elles sont déjà passées ». Des gris, des ocres, seule exception le noir de la « Nuit Gitane », dont la cendre est celle des cigarettes préférées de Serge Gainsbourg.
Il crée des oeuvres sans sujet. Il veut seulement parler du vide, de l’absence, du temps qui défait les choses mais aussi les recrée et cela indéfiniment.

Depuis 1971, Marcel Robelin participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles internationales et nationales.
Il est représenté dans les Fonds Nationaux (F.N.A.C. Paris), les Fonds Régionaux d’Art Contemporain (F.R.A.C.) de Bretagne, Champagne-Ardennes, Haute Normandie, Languedoc-Roussillon et Limousin, et dans les collections publiques en Allemagne (Deutsches Ledermuseum Offenbach A/Main) et en France (Musée Réattu, Arles/Centre d’Art Contemporain, Abbaye de Beaulieu / Musée Cantini, Marseille / Fondation Maeght, St Paul de Vence…), et dans les collections privées.

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